La cérémonie de signature du contrat et du lancement de Sen’Eau, nouvelle société de gestion et d’exploitation du service public de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine a vécu ce lundi 30 décembre. A 24h de la fin du contrat entre l’État et la Sénégalaise des eaux (SDE).
Une page se tourne. 23 ans de compagnonnage laissent place à un nouvel élan. Un produit de qualité est promis. Moins cher de 66 francs le mètre cube. Soit 200 milliards FCfa d’économie sur la période de la convention – 15 ans. Une manne qui sera réinvestie au niveau de la SONES et de l’ONAS.
15 ans
La société est détenue à 45% par le groupe français Suez, 26% des parts revenant à l’État, 20% au secteur privé et 11% aux travailleurs dont 3% pour ceux de la SONES et de l’ONAS.
L’acte 1 a eu lieu à la salle Baobab de l’hôtel Terrou Bi, à Dakar. Il a consisté à la signature officielle du contrat entre l’Etat du Sénégal, représenté par Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, et la société Suez. Sa directrice générale Jany Arnal, aux côtés du directeur général de la SONES, paraphent les conventions. Sous le crépitement des flashs.
Sen’Eau, s’appuyant sur les 1200 travailleurs, veut garantir la continuité du service et sa qualité en optimisant les infrastructures.
Un centre de recherche et d’innovation
Il est question de réduire le temps de réparation des fuites, faire du centre de Hann une plateforme optimale de supervision des clients, favoriser le développement de compétences du personnel.
Un centre de recherche et d’innovation sera d’ailleurs créé en partenariat avec les universités du Sénégal. Sans oublier la mise en place d’un observatoire du goût de l’eau.
Cet événement cadre avec la réforme de seconde génération, notamment la réception en vue d’une troisième usine d’eau à Keur Momar Sarr dénommée Kms3, l’usine de dessalement de l’eau de la mer au niveau des Mamelles…