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SORTIE DE SON SINGLE SUR LE MARCHÉ : BONI BLESS, ARTISTE COMPOSITEUR PRÔNE LE RETOUR AUX VALEURS AFRICAINES, AVEC DES INSTRUMENTS TRADITIONNELS

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boni bless artiste musicienPour lancer sa carrière musicale, Hamidou Boniface Sall, connu sous le nom artistique de ‘’Boni Bless’’ a opté pour un single intitulé ‘’Coco’’. Dans cet entretien, il nous retrace son parcours, ses choix musicaux et son analyse de la culture musicale en générale. ‘’Boni Bless’’, à cœur ouvert, indique aussi sa stratégie pour promouvoir son single.

1) Présentez-vous à nos lecteurs…

Salut Je m’appelle HAMIDOU BONIFACE SALL, j’habite a Dakar, je suis toucouleur originaire de Podor. Je suis artiste-chanteur, auteur-compositeur, et j’ai commencé à chanter depuis 2008.

2) Pourquoi un single à la place d’un album ?

Parce que c’est le meilleur moyen pour lancer notre carrière officiellement. On suit la stratégie de communication que le staff a mis en place tout en espérant que le son ‘’coco’’ sera bien accueilli par les sénégalais et l’album s’en suivra inchalah. On a opté de faire une musique typiquement africaine qui est conçue avec nos instruments traditionnels : kora bongo calebasse guitare etc. C’est, en effet, pour mieux marquer notre identité et de montrer que l’Afrique a une très grande richesse en rythmes et en mélodies que l’on se doit d’utiliser, nous africains, afin que le monde entier puisse la découvrir.

4) Comment promouvoir ce single ?

Pour l’instant on a ciblé les réseaux sociaux. Il y a des affiches prévues et qu’on mettra un peu partout dans Dakar, en plus des émissions-radio qui sont programmées  pour booster la promo. Notons quand même que le single sera à 100% gratuit et accessible par téléchargement sur Deezer YouTube iTunes ….

5) Quelle analyse faites-vous de la musique, notamment celle sénégalaise ?

La musique, d’une manière générale, se développe et suit son chemin mais, en ce qui concerne le Sénégal, elle manque un peu d’identité et de revenus. Les artistes ont tendance à utiliser la musique des cultures étrangères comme l’Afro-beat du Nigeria et la musique Américaine. Pour que l’on puisse vraiment s’en sortir, il faut qu’on retourne à la source : faisons des recherches et identifions notre musique en utilisant nos rythmes et mélodies culturels. Par exemple du Yéla, du jambadong du ngoyane etc., et là on pourra être reconnu dans le marché du showbiz international afin de vendre et vivre de notre musique.

6) Votre dernier mot

Je vous remercie de m’avoir accordé cette interview. Ce fut un grand plaisir d’avoir échangé avec vous, je dis merci à Boni Bless staff, ce sont des gens qui font un travail extraordinaire derrière. Merci à mes fans, à ma famille et à tout le Sénégal. Mention spéciale à mes grands frères du groupe Bideew Bou Bess qui me coachent  et me soutiennent depuis le début. 

                    Entretien réalisé par Youssouf Ndiongue

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