Il devient la cible de tout un monde réuni derrière la coalition bby. Si ce n’est l’APR, Idrissa Seck devra aussi faire face à l‘assaut du PS. Et c’est Mamadou Mbodj Diouf, responsable politique des Verts qui l’assomme ainsi : « Le bateau REWMI continue de tanguer au fond de l’océan tout en se donnant la fausse impression de revenir à la surface, tel un Titanic balloté par les courants sous-marins, mais combien lesté par son trou béant d’iceberg létal ! Idy et son REWMI a bel bien perdu son cap. Les dix années passées dans son trou, englué dans ses CD villipendeurs et autres rêves narcissiques de “Born to be President” ou de “Idy4President”, ne sont pas assez longues pour rendre amnésique le peuple de ses hauts faits de turpitudes politiques ».
Pour Mbodj Diouf, « depuis que Bamba Fall a levé le lièvre, à travers sa fumeuse déclaration de candidature Idy-ienne au nom de Manko Taxawu Sénégal, au sortir d’un procès où tout espoir de voir disculper son mentor est devenu évanescent, Idy s’est senti poussé des ailes espérant que son heure a sonné de nouveau ! Subitement sorti de sa torpeur, comme pour dire que c’est le moment où jamais, Idy s’en va de sa verve attaquant à tord et travers. Encore une fois, il devrait se garder de confondre vitesse et précipitation. Souviens-toi, dit cet adage de raison : “ Mieux vaut réflexion que précipitation. La précipitation est toujours suivie de l’infortune, la patience seule amène le salut. La calme sagesse est une épouse fidèle, la précipitation est une prostituée. La précipitation vient du diable, la réflexion vient de Dieu ».
En effet, pour le coordonnateur de Projet d’appui et de modernisation des daras (Pamod), « Idrissa Seck se voit déjà comme qui dirait la roue de secours de cette opposition aux abois écartelée entre ses va-et-vient incessants entre procès pour concussion et exil forcé de ses gourous quasi bannis. Les hommes font l’histoire et non l’inverse. Dans les périodes où il n’y a pas de leadership, la société n’évolue pas. Mais le leadership ne se décrète point ! Des progrès se produisent lorsque des dirigeants courageux et habiles saisissent l’opportunité de changer les choses pour le mieux. Mais il est tout aussi bien de savoir que le pouvoir se moque des pirouettes et autres tribulations d’un leader mal-né et “born-to-be-president” ! ».
Youssouf NDIONGUE
