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🔴VIDÉO–AUF : LE NOUVEAU PRÉSIDENT ALIOUNE BADARA KANDJI, RECTEUR DE L’UCAD, LANCE UN APPEL PRESSANT AU FINANCEMENT 

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Nouvellement élu à la tête de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ce mercredi 05 novembre 2025 à Dakar, le Professeur Alioune Badara KANDJI, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a profité de sa première prise de parole publique pour adresser un message fort aux États membres. Si l’heure était à la « fierté et à l’honneur », le ton a été rapidement donné : le financement de l’agence sera le défi crucial de son mandat.

Un héritage à poursuivre, des défis à relever

C’est juste après avoir présidé son tout premier conseil d’administration que le Pr Kandji s’est adressé à la communauté francophone. Remerciant ceux qui l’ont porté à la tête de l’agence, il a d’emblée placé son action sous de prestigieux auspices, se considérant comme un « continuateur de l’œuvre » de Léopold Sédar SENGHOR, l’un des pères fondateurs de la Francophonie.

Cette motivation, puisée aux sources de l’histoire, se heurte cependant à des « défis énormes », comme il l’a lui-même souligné. Le nouveau président a identifié les priorités de son action : la formation, la recherche et la nécessité de « produire plus de scientifiques » pour soutenir le développement, en particulier celui des « pays du sud ».

Mais pour mener à bien ces missions, un obstacle majeur se dresse.

« Il n’est pas normal que seuls 13 pays sur 118 contribuent »

Le cœur de son intervention a porté sur ce qu’il qualifie de « question cruciale » : le financement. Confrontée aux difficultés de la « crise mondiale », l’AUF doit, selon son nouveau président, « trouver les voies et moyens » de s’en sortir.

Le Pr KANDJI a alors livré un constat sans appel, interpellant directement les représentants des gouvernements présents dans l’assistance :

« De mon point de vue, il n’est pas normal que sur 118 pays, que seulement 13 pays contribuent au financement de l’AUF. »

Cet appel à « mettre la main à la poche » s’accompagne d’une justification claire. Pour le recteur de l’UCAD, les États doivent percevoir leur contribution non comme une charge, mais comme un investissement stratégique. Il a martelé que « tout ce que l’AUF fait […] entre dans le cadre de la prise en charge des politiques publiques sur les questions de l’éducation, de la formation et de la recherche. »

Le travail a déjà commencé

Malgré l’ampleur de la tâche, le Pr Alioune Badara KANDJI se veut résolument tourné vers l’action. Il a indiqué que la première réunion du conseil d’administration s’était « très bien passée », la qualifiant de « prise de contact ».

« Le travail a commencé, la feuille de route a été déclinée et l’agenda a été partagé », a-t-il assuré. Concluant sur une note de détermination, il a promis de « se retrousser les manches » pour que l’AUF « continue de rayonner sur le plan international ».

Retrouvez la première déclaration publique du tout nouveau président de l’AUF, sur la vidéo ci-dessous.

 

 

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