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CLÔTURE DES JOURNÉES CLIMAT ET DÉVELOPPEMENT : LE SÉNÉGAL S’ENGAGE RÉSOLUMENT VERS L’ACTION ET LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

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Après deux jours d’intenses discussions et de partage d’expériences, la première édition des Journées Climat et Développement du Sénégal s’est achevée ce mardi, marquant un engagement renouvelé du pays face aux défis climatiques. La cérémonie de clôture a été l’occasion de dresser un bilan riche et de tracer les perspectives d’une action concertée et ambitieuse.

Le discours de clôture, prononcé par le Dr Abdourahmane DIOUF, Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique, a souligné que ces journées ont démontré que « le changement climatique est l’affaire de tous », appelant à repenser les modèles de développement en y intégrant cette problématique cruciale. Un hommage a été rendu aux États insulaires touchés par des catastrophes climatiques, rappelant l’urgence d’agir. « Je veux en ce moment précis avoir une pensée aux États insulaires comme la Jamaïque et Haïti qui subissent l’ouragan Mélissa… J’espère que les pertes seront maîtrisées, » a déclaré le Ministre.

Bilan de Deux Jours de Réflexion Stratégique

La première journée, axée sur la gouvernance et le financement climatique, a permis de faire un « bilan lucide » des efforts nationaux. Les discussions ont confirmé la pertinence des réformes engagées (Loi Climat, cadre interministériel) mais ont aussi mis en lumière la nécessité de « renforcer la coordination intersectorielle, de soutenir la recherche, d’intégrer la donnée climatique dans la planification et de créer un observatoire national du climat et des inondations », comme l’a rappelé M. le Ministre.

Les secteurs clés comme l’agriculture, l’eau, la pêche et la santé ont identifié des leviers concrets pour allier productivité et durabilité. « Nos parlementaires, nos collectivités, notre société civile et notre jeunesse ont chacun à leur manière rappelé que ‘le climat c’est l’affaire de tous’ », a-t-il ajouté.

La deuxième journée a mis en avant l’innovation et la mobilisation de la société civile et du secteur privé. Le rôle essentiel de la gouvernance locale a été rappelé, tout comme l’engagement du secteur privé sénégalais vers une « économie verte et compétitive ». La transition énergétique, la digitalisation et les partenariats public-privé ont été présentés comme des voies incontournables.

La Jeunesse et les Femmes au Cœur de la Transformation

Un moment fort de ces journées a été le hackathon « She Moves for Climate », sous le haut patronage de la Première Dame. Cet événement a prouvé que « la transition écologique ne se fera pas sans justice de genre, sans inclusion et sans le pouvoir d’agir des femmes », a affirmé le Ministre DIOUF. Le discours a salué l’énergie et la créativité des jeunes femmes innovatrices, les « Linguères clubs », actrices motrices de la transition.

La culture a également été reconnue comme un « vecteur de sensibilisation, de mobilisation et de changement de comportement », soulignant le rôle crucial des artistes et des médias dans cette « bataille culturelle et sociétale ».

Messages Forts et Appel à l’Action

Plusieurs messages clés ont émergé de ces deux jours, synthétisés par le Ministre :

La transition écologique doit être au cœur de la Vision Sénégal 2050 et du Plan de Redressement Économique.

La Contribution Déterminée au Niveau National (CDN3) doit refléter l’engagement de tous les secteurs.

Le financement climatique doit devenir un pilier du développement.

Le secteur privé est un partenaire essentiel de la résilience.

« Et surtout, surtout, la jeunesse et les femmes doivent être placées au centre de cette dynamique, non pas comme simples bénéficiaires, mais comme actrices de la transformation. »

« Le Climat n’attendra pas, nous non plus »

Face aux réalités déjà présentes (sécheresses, inondations, érosion côtière), le Sénégal a choisi « l’action ». Le Ministre DIOUF a réaffirmé l’engagement du pays, sous le leadership du Président Bassirou Diomaye FAYE et du Premier Ministre Ousmane SONKO, sur la voie d’une « transition écologique juste, inclusive et durable ».

Ces journées ont été une « démonstration de ce que nous pouvons accomplir ensemble » lorsque tous les acteurs – État, collectivités, société civile, recherche, jeunesse, femmes, secteur privé, partenaires internationaux – « avancent tous dans la même direction ».

Des remerciements chaleureux ont été adressés à la Banque Mondiale, partenaire stratégique, ainsi qu’à tous les partenaires techniques et financiers, aux équipes ministérielles, au comité d’organisation, et aux participants venus de toutes les régions.

En conclusion, le Ministre a souligné que si la page de ces premières journées se tourne, « le chantier de la transition écologique, lui, ne fait que commencer ». L’appel est lancé pour faire du Sénégal un « vrai chantier de construction de la résilience et de la durabilité », un modèle où développement et environnement progressent ensemble. « Djarama à tous, vive la transition écologique, vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

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