L’honorable député Thierno Alassane SALL, également président du parti LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS, a exprimé via une réaction sur X (anciennement Twitter) ses vives préoccupations concernant la situation actuelle au Sénégal. Ses propos, cinglants, dénoncent une dérive du pouvoir en place face à l’insécurité grandissante et à ce qu’il qualifie de traque des opposants.
Thierno Alassane SALL a d’abord mis en exergue le climat d’insécurité qui règne dans le pays : « L’insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s’illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui. » Cette observation établit un contraste marqué entre les priorités gouvernementales perçues et les besoins urgents des citoyens.
Le député a ensuite fustigé l’action de certaines institutions judiciaires, accusant la DIC, la cybercriminalité et des procureurs d’être « aux ordres ». Selon lui, ces entités ont « convoqué et jeté en prison un nombre record de citoyens pour des propos soi-disant offensants ». Il a qualifié cette situation de « ridicule », en provenance d’un groupe (faisant allusion au PASTEF) qui, paradoxalement, « a fait de l’insulte, de la calomnie et de l’intimidation des armes politiques. » Thierno Alassane SALL pointe du doigt un reniement des promesses de campagne, notamment celle de « supprimer le délit d’offense au chef de l’État. »
Plus loin dans sa critique, l’honorable député a rappelé la controverse autour de la loi d’amnistie : « PASTEF et ses députés ont osé exciper des libertés publiques pour justifier l’amnistie de présumés criminels impliqués dans des événements sanglants. » Il contraste cette position avec l’attitude actuelle du pouvoir : « Les mêmes se montrent allergiques à tout discours qui n’est pas une flatterie. »
Enfin, Thierno Alassane SALL a déploré l’incarcération de Moustapha DIAKHATÉ , le qualifiant de nouveau « prisonnier politique », renforçant ainsi son argumentaire sur la répression des voix critiques.
