TRAVAIL DOMESTIQUE NON RÉMUNÉRÉ ET L’ÉCONOMIE DU SOIN : LE CREG ET SES PARTENAIRES SE PENCHENT SUR LA QUESTION
Étant donné l’impact significatif du travail non rémunéré des femmes sur la croissance économique nationale et la négligence persistante de la charge économique et temporelle féminine dans les politiques publiques, le Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (CREG), le Population reference bureau (PRB) ainsi que la Direction de l’égalité et de l’équité de genre (DEEG) ont conjointement lancé, dans le cadre du projet « Counting Women’s Work », une concertation de haut niveau visant à discuter de manière stratégique de la reconnaissance et de la valorisation du travail domestique non rémunéré des femmes.
Il s’agit d’une rencontre qui cherche à apporter une réponse à la nécessité d’orienter les politiques économiques et sociales à partir de données de recherche probantes au niveau macroéconomique. Un cadre idéal pour des Économistes, chercheurs, et parlementaires sénégalais d’établir un dialogue afin de partager les résultats de la recherche sur le travail domestique non rémunéré (TDNR). En effet, il a été question de chercher les meilleurs voies pour valoriser le travail domestique non rémunéré différent de la notion d’un travail domestique rémunéré tel qui nécessite. Sur ce point, les participants à l’image de Aissata Fall directrice Afrique pour le Population reference bureau (PRB) ont expliqué que si le travail domestique est appelé ainsi «non rémunéré » c est parce qu’ il a été remarqué dans les analyses économiques qu’il est invisible simplement parce qu’il n est pas payé. La démonstration est que les soins que l on donne dans les foyers constituent également un travail domestique car il est produit dans le cercle familial
Dans ce sillage, la directrice afrique pour le PRB, Mme Aissata Tall, explique que, « les femmes passent 22h par semaine, 21% du temps de la femmes s’occuper des tâches domestiques non rémunérées ». Elle souligne que le fait que le travail ne soit pas rémunéré ne pose pas en tant que tel un problème pour les femmes car une mère au foyer n’a pas besoin de rémunération pour un travail qui lui a été donné par la famille, la tradition .
La rencontre qui a duré deux jours a été pris pour cadre par le creg pour partager avec les parlementaires, le PRB un partenaire privilégié de haut rang, et les ministères sectoriels, afin d’inciter les autorités à adopter des politiques publiques visant à alléger et à valoriser le travail domestique non rémunéré