Par suite une ignorance sidérante qui donne des vertiges à tous ceux qui sont imbus de rationalité, notre pays le Sénégal est depuis des lustres envahi par des produits alimentaires mortiferes que des puissances étrangères, qui ont pris la mesure de la gravité du problème et même des industriels Sénégalais véreux, acceptent de déverser à grand flot dans notre pays.
Prise en tenaille par une publicité tapageuse et mensongère et une corruption quasi généralisée, l’autorité a alors fermée les yeux en dehors de quelques coups de filet policiers et publicitaires sans réelle envergure. Quel effet a t’on cherché et cherche t’on encore à donner à notre peuple devant son génocide programmé? Parcequ’il s’agit bien d’un génocide programmé. Il est clair que tout ce qui a bon goût n’est pas nécessaire à la vie. Et cela tout le monde doit le savoir. L’autorité en tête qui doit, en connexion constante avec nos chercheurs et laboratoires, être dans un preventionisme éclairé des catastrophes sanitaires et alimentaires avant l’alerte.
Hier comme aujourd’hui, cimetière de machine, notre pays une des portes d’entrée de L’afrique de l’ouest par son port, ses aéroports et ses 700 km de côtes, très perméable cependant. Le Sénégal est ainsi devenu la terre de refuge, l’eldorado tant prisé par la contrebande internationale et le grand banditisme. Il est le dépotoir de beaucoup de déchets alimentaires, des produits frelaté, prohibé qui évidemment deviennent très bon marché. Si cette situation de génocide programmé, et je ne suis pas dans la démesure, a été facile, c’est parceque on a longtemps anesthésié nos esprits. En nous faisant savoir par exemple, à travers des slogans bons pour des esclaves comme quoi le microbes ne tue nullement le noir; ou autre slogan: tout ce qui ne tue pas, engraisse. Fadaise, tout cela est.
Ces slogans démoniaques répétés aux jeunes désarmés intellectuellement et culturellement par des esprits famélique ont laissés leurs empreintes dans les comportements culinaires de nos braves femmes. Et vinrent les catastrophes, les maladies cardio-vasculaires, gastriques, pulmonaires, les morts subite etc qu’on ne compte plus. On ne sait à quel sein se vouer. On a oublié que ce sont nous les noirs d’Afrique qui avons les taux de morbidité, de mortalité parmi les plus élevés au monde. Que les maladies andémique se succèdent chez nous à une vitesse de métronome. L’afrique étant devenue un immense champ d’expérimentation de tous les virus et vaccins du monde.
Il nous faut alors nous réveiller de notre torpeur scientifique et ranger tous ses faux slogans au vestiaire. Savoir que nous ne sommes pas plus protégés ni invulnérable biologiquement parlant aux autres races. Que ce ne sont pas avec des litanies, surtout pas religieuses, que nous allons conjurer les maladies suspendus au dessus de nos têtes. Bien au contraire, l’ancre du savant vaut 100 prières, enseigne le Coran.
Alors armons nous de science et de vérités objectives au profit de notre peuple pour ne pas être les complices conscients ou inconscients de son génocide programmé et même de manière anodine. Nous ne devons pas être les complices obsequieux, les cobayes des ses grandes firmes, de ses puissants pharmaceutiques et alimentaires. Tel est notre destin à remplir.
Elhadj Nasri Faty