PRISE EN CHARGE DES MALADIES RARES : AFRIK-SANTÉ SE POSITIONNE EN LEADER DANS LA MOBILISATION DES PARTENAIRES-CLÉS
C’est le 28 février de chaque année que la journée mondiale des maladies rares est célébrée dans le monde. Au Sénégal, cette date avait coïncidé avec l’élection présidentielle de 2019 et Afrik-Santé, en leader principal dans la mobilisation de tous les acteurs concernés par la lutte, avait reporté les festivités. Ce Samedi 20 juillet, les promoteurs de ce groupe de presse spécialisé sur des questions de santé et de développement ont organisé, en relation avec l’association humanitaire de lutte contre les maladies, une randonnée pédestre à travers la ville de Guédiawaye, dans le cadre de la célébration de ladite journée. Un moment solennel qu’ils ont choisi pour remettre au Directeur de l’Hôpital Dalal Diam une déclaration dont le contenu repose sur une meilleure prise en charge des pathologies causées par les maladies rares.
Les maladies rares restent encore inconnues pour la plupart des sénégalais, en cause, l’inexistence d’un répertoire qui les liste et les met en exergue. En effet, considérées comme des maladies endémiques liées à la fatalité, elles sont souvent mal connues et donc mal diagnostiquées, entrainant une très mauvaise prise en charge avec son lot de décès qui, pourtant, auraient pu être évités si la sensibilisation était de mise dans le cadre de l’exécution des programmes de santé.
C’est la raison pour laquelle Cheikh Tidiane Mbengue et Sidy Mohamed Ndiaye, respectivement administrateur et directeur de publication de Afrik-Santé, en principal maitre d’œuvre de l’évènement de 2019, ont voulu, à travers une randonnée pédestre, mettre l’accent sur deux points principaux: réinscrire le Sénégal dans l’agenda annuel des pays qui ont célébré cet évènement et la mobilisation des spécialistes de santé, de la presse dans sa globalité, des décideurs politiques, des acteurs économiques, leaders d’opinion, associations caritatives et autres ASC et des différentes couches de la société, quel qu’en soit leur niveau et leur degré d’intervention.
Une activité sportive qui a mobilisé beaucoup de participants et à la fin de laquelle une importante déclaration a été remise au directeur de l’Hôpital Dalal Diam de Guédiawaye.
« Il faut dire qu’il y a seulement quelques années, le cancer, le diabète, l’hypertension, la drépanocytose et l’hémophilie étaient considérées comme faisant partie des maladies rares dans notre pays », indique Sidy Mohamed Ndiaye. Selon lui, « les maladies rares se comptent par milliers à travers le monde. A l’heure actuelle, on en a déjà dénombré 7000 à 8000 et de nouvelles maladies sont régulièrement décrites dans la littérature médicale ».
Ces efforts de prise en charge des maladies rares menés par Afrik-Santé et l’association humanitaire de lutte contre les maladies que dirige Khalifa Fall ne diminuent en rien l’important travail que ces deux structures partenaires font pour accentuer la lutte dans la sensibilisation sur le respect des programmes de santé visant l’éradication complète du paludisme, de la tuberculose, du Vih/Sida, mais aussi la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Youssouf NDIONGUE
