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PRÉPARATION DES ATHLÈTES SÉNÉGALAIS POUR LES JOJ DAKAR 2026 : LE MINISTÈRE DES DÉVOILE SON PLAN STRATÉGIQUE…

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Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a présidé ce mardi une réunion cruciale avec les directeurs techniques nationaux pour finaliser les préparatifs des athlètes qui représenteront le Sénégal aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 (JOJ 26). Cette rencontre marque une étape significative dans la stratégie nationale visant à assurer non seulement une organisation réussie, mais également une performance exceptionnelle des athlètes sénégalais lors de cette compétition internationale réservée à la jeunesse.

Une Directive Présidentielle pour une préparation élevée au rang de priorité Nationale

À en croire Mme Khady Diène GAYE, « la préparation des athlètes sénégalais pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 a été élevée au rang de priorité nationale. Suite aux Jeux Olympiques de Paris 2024, le Président de la République a spécifiquement instruit en Conseil des ministres un suivi « accéléré et particulier » de la préparation des athlètes nationaux. Cette directive présidentielle souligne l’importance stratégique accordée à cette préparation, considérée comme « une question de souveraineté » nationale.

L’ambition affichée va au-delà de la simple organisation des Jeux : le Sénégal aspire à ce que ses athlètes brillent sur la scène internationale et remportent de nombreuses médailles. Cette volonté traduit un engagement à démontrer l’excellence sportive sénégalaise et à consolider la position du pays dans le paysage sportif mondial.

Un financement conséquent, dédié et une stratégie multidisciplinaire

Dans le cadre de la programmation budgétaire 2025, un milliard de francs CFA a été spécifiquement alloué à la préparation des athlètes sénégalais pour ces Jeux. Cette enveloppe substantielle témoigne de l’engagement financier concret des autorités envers cette préparation olympique.

Le Sénégal participera à 23 disciplines sportives, après une réévaluation stratégique qui a conduit à l’abandon de deux disciplines initialement prévues. Ces sports couvrent un large éventail de domaines : sports collectifs, sports de combat et sports individuels. Pour chaque discipline, un programme spécifique de stages et de camps d’entraînement a été établi en collaboration entre les fédérations sportives, les directeurs techniques nationaux et les techniciens du ministère des Sports.

Défis infrastructurels et solutions adaptatives

Un des principaux défis identifiés concerne la disponibilité des infrastructures sportives adéquates. Là aussi, Mme le ministre a tenu des propos rassurants. Selon la responsable du département des sports, « plusieurs sites majeurs sont actuellement en cours de réhabilitation, notamment le stade Iba Mar Diop, la piscine olympique de Dakar, et le stade Léopold Sédar Senghor. Ce dernier devrait être opérationnel d’ici fin mars, offrant un espace privilégié pour les entraînements et les camps de concentration des athlètes ».

Toutefois, pour faire face à ces contraintes temporaires, des solutions innovantes ont été mises en place. Un partenariat stratégique a été établi entre le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) et le Comité National Olympique Sportif Sénégalais, en collaboration avec les départements ministériels des forces armées. Cette coopération permet aux fédérations sportives d’accéder aux installations sportives militaires, offrant ainsi des alternatives viables pendant la période de réhabilitation des infrastructures principales.

Stratégie d’entraînement nationale et internationale

La stratégie de préparation privilégie les stages d’entraînement au niveau national, permettant ainsi de maximiser l’utilisation des ressources locales et de faciliter le suivi des athlètes. Cette approche témoigne d’une volonté d’autonomisation et de valorisation des compétences et infrastructures nationales.

Néanmoins, la dimension internationale n’est pas négligée. Pour certaines disciplines spécifiques, des camps d’entraînement à l’étranger sont envisagés, permettant aux athlètes de se confronter à d’autres équipes internationales et d’améliorer leurs performances par l’exposition à différents styles et niveaux de compétition.

L’urgence du compte à rebours et la mobilisation collective

Le ministre a insisté sur l’urgence de la situation, rappelant que « le compte à rebours a sonné ». Cette expression marque la transition vers une phase plus intensive et concrète de la préparation. Les directeurs techniques nationaux ont été exhortés à fournir rapidement toutes les données et informations nécessaires aux collaborateurs ministériels, afin d’accélérer la planification et la mise en œuvre du plan de préparation élaboré collectivement.

Cette mobilisation témoigne d’une prise de conscience collective de l’importance de ces Jeux pour l’image et le prestige du Sénégal sur la scène internationale. La coordination entre les différentes parties prenantes – ministère, fédérations, directeurs techniques, et athlètes – apparaît comme un élément clé de cette stratégie nationale.

Une ambition nationale pour une réussite internationale

Comme on peut donc s’en rendre compte à travers les engagements des plus hautes autorités de notre pays, a préparation des athlètes sénégalais pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 représente bien plus qu’un simple programme sportif : c’est un projet national porteur d’ambitions et de fierté. En combinant engagement politique, soutien financier, planification stratégique et adaptation aux contraintes, le Sénégal démontre sa détermination à transformer l’opportunité d’accueillir ces Jeux en une vitrine de l’excellence sportive nationale.

Les prochains mois seront décisifs dans cette préparation, avec la finalisation des infrastructures, l’intensification des entraînements et la mise en œuvre concrète des programmes par discipline. L’objectif ultime reste clair : faire briller les couleurs du Sénégal non seulement en tant qu’hôte exemplaire, mais également en tant que nation performante sur le podium olympique.

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