Ads 1

PANEL SUR LES DROITS DES FEMMES DANS LES MEDIAS : L’AFFAIRE SONGDÉ DIOUF S’INVITE DANS LES DÉBATS

0 80

PANEL SUR LES DROITS DES FEMMES DANS LES MEDIAS 1Une erreur de communication heurtant la conscience des femmes se paie cash. Et cela, le chroniqueur de la TFM, le professeur Songdé Diouf ne le démentira pas.

 

En effet, lors de la conférence publique de l’Observatoire Femmes et médias sur «Comment produire des alertes sur les contenus relatifs aux droits des femmes dans les médias? », les propos du professeur, jugés désobligeants, ont encore été rappelés pour servir d’alerte.

Ce qui a fait dire à Daba Ndione Beye, Chargée du Projet FOM/Sénégal, que « ce malheureux événement a donc suscité la production d’alertes auprès des acteurs engagés dans la promotion des droits des femmes ».

Analyser les actions idoines à entreprendre pour produire une alerte efficace sur les droits des femmes, mais aussi d’identifier 2 à 3 actions conjointes à mener par les parties prenantes, tels sont les objectifs de la conférence initiée par l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) et l’Institut Panos. 

Depuis quelques temps en effet, la question des droits des femmes est au cœur des discussions. Les médias peuvent entraver ou accélérer les avancées en faveur des droits des femmes du fait qu’ils jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions, des opinions et des comportements. 

A la lecture de l’image de la femme véhiculée dans les contenus médiatiques, les médias notamment traditionnels sont accusés de reproduire les inégalités existantes entre hommes et femmes dans la société. Selon Daba Ndione, « à l’image des médias traditionnels, les médias sociaux ou nouveaux médias contribuent à la construction des opinions avec l’avantage la capacité extraordinaire des médias sociaux à relayer l’information et à mobiliser un grand nombre de personnes. Les médias sociaux ont aussi l’avantage d’être accessibles à tous donc un cadre propice à la promotion des droits des femmes. Surtout que les propos du chroniqueur Songdé Diouf de la TFM, faisant l’apologie du viol, a soulevé de vives réactions dans les médias. En effet, une pétition a été lancé sur Facebook, beaucoup d’articles produits autant dans les médias traditionnels que dans les médias sociaux, des témoignages de femmes victimes de viol ont été recueilli et il y’a eu même une communication de l’organe de régulation qu’est le CNRA. Ce malheureux événement a donc suscité la production d’alertes auprès des acteurs engagés dans la promotion des droits des femmes ». 

Poursuivant son propos, elle soutient : « Dans sa mission d’analyse des contenus médiatiques liés aux droits des femmes, l’Observatoire Femmes et médias s’intéresse à la production d’alertes sur les contenus médiatiques liés aux droits des femmes. A cet effet, les membres de l’Observatoire ont convenu d’organiser une conférence publique sur la production d’alertes sur les contenus liés aux droits des femmes ».
Youssouf NDIONGUE

Laisser un commentaire