MARCHE ROSE DE LA DER/FJ : LA PREMIÈRE DAME ABSA FAYE PORTE LA VOIX DES « SANS-VOIX » AUX CÔTÉS D’AÏDA MBODJ
Sous un ciel clément, Dakar s’est parée de rose ce dimanche pour une cause vitale : la lutte contre le cancer du sein. À l’initiative de l’amicale du personnel de la Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), des centaines de personnes ont marché pour la vie, avec à leur tête une alliée de premier plan : la Première dame de la République, Madame Absa FAYE. Sa présence, à la fois sobre et puissante, a transformé cette randonnée en un véritable plaidoyer national pour la santé des femmes.
La marche, qui a sillonné les artères de la capitale, a culminé par une série de discours poignants, où l’émotion le disputait à la détermination. C’est une Première dame visiblement touchée mais résolue qui s’est adressée à la foule, choisissant non pas le formalisme d’un discours, mais « quelques mots pour exprimer une conviction profonde ».
« Protéger la santé des femmes, c’est protéger la force de tout un pays »
Avec une sincérité désarmante, Madame Absa FAYE a rappelé que la lutte contre le cancer du sein ne devait pas être un « rituel » annuel, mais un engagement de chaque instant. « Octobre Rose doit être un rappel : la prévention sauve et la solidarité protège, » a-t-elle martelé. « Le cancer du sein n’est pas une fatalité. Il se prévient, il se soigne, il se surmonte. À condition que nous restions unis, vigilants et informés. »
Élevant le débat au-delà de la seule question sanitaire, la Première dame a souligné l’impact national de cet enjeu. « Parce que derrière chaque femme, il y a une communauté, une part de notre nation. Protéger la santé des femmes, c’est protéger la force de tout un pays. » Saluant le courage des malades et la mobilisation de la DER/FJ, elle a insisté sur la nécessité d’une union sacrée : « Ce combat, c’est celui de toutes les femmes, mais aussi celui des hommes, des institutions et de chacun de nous. »
La DER/FJ lie entrepreneuriat et santé : une annonce historique
Le ton de la journée avait été donné par la Déléguée générale de la DER/FJ, Dr Aïssatou MBODJ. Dans un discours vibrant, elle a établi un lien indissociable entre l’autonomisation économique et le bien-être des femmes, déclarant avec force que « l’entrepreneuriat sans la santé, c’est un arbre sans racine. »
Pour illustrer son propos, elle a partagé l’histoire de Khady, une bénéficiaire dont le projet entrepreneurial a été brutalement interrompu par un diagnostic tardif de cancer du sein. « Khady est la raison pour laquelle nous sommes ici, » a-t-elle confié, avant de faire une annonce qui marque un tournant majeur dans la politique d’accompagnement de son institution.
« Nous refusons de devenir une machine à fabriquer des destins interrompus par la maladie, » a affirmé Dr MBODJ. « C’est pourquoi, à partir de janvier 2026, tout parcours d’accompagnement à la DER/FJ inclura désormais un bilan de santé préventif en partenariat avec les centres de santé de proximité. » Cette mesure, une première en son genre, a été longuement applaudie.
En complément, la DER/FJ mettra en place des « coins roses » dans ses antennes régionales, des espaces d’écoute et d’orientation dédiés à la santé féminine.
Un message d’espoir et d’action
Plus qu’une simple marche, l’événement de ce dimanche fut une démonstration éclatante de solidarité et un appel vibrant à l’action. Portée par la présence remarquable de la Première dame et l’engagement visionnaire de la DER/FJ, la journée a rappelé une urgence : celle du dépistage. « Faites-vous dépister, chères sœurs, maintenant, » a exhorté Dr Aïssatou MBODJ. Un message simple, direct, pour que plus jamais, le rêve d’une femme ne soit brisé par la maladie.