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LES JEUNESSES NATIONALES KHALIFISTES EXIGENT LA LIBÉRATION IMMÉDIATE ET SANS CONDITION DE KHALIFA SALL

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KHALIFA SALL MAIRE DE DAKARSuite à la décision n°ECW/CCJ/APP/01/18 du 29 juin 2018 rendue par la Cour de justice de la CEDEAO considèrant que «le droit à l’assistance d’un conseil, le droit à la présomption d’innocence et le droit à un procès équitables des requérants ont été violés », la Jeunesse Nationale Khalifiste (JNK)  a fait à la presse ce samedi au pour exiger la libération immédiate et sans condition du Député – Maire Khalifa Ababacar SALL et de ses codétenus et l’annulation de la procédure judiciaire.

Engagés et déterminés, ces jeunes sont allés plus loin dans leur exigence de voir leur mentor hummer l’air de la liberté. Ils « donnent un ultimatum jusqu’à mardi à l’État du Sénégal pour se conformer à la décision de justice de la CEDEAO ». Faute de quoi, ils menacent de « marcher vers la prison de Reubeuss pour libérer le Maire de Dakar ».

Voici l’intégralité de leur déclaration prononcée lors de cette rencontre avec la presse.

« La Cour de justice de la CEDEAO, saisi par le Député-maire de la ville de Dakar, à la date du 30 Janvier 2018 vient de rendre une décision qui confirme les griefs soulevés par les avocats de Monsieur Khalifa Ababacar Sall depuis le début de la procédure dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la Ville de Dakar.

En effet, la cour, dans son verdict qui rappelons-le est définitif et sans appel, reconnait que le droit à « l’assistance d’un conseil, le droit à un procès équitable, à la présomption d’innocence du Maire de Dakar, Khalifa Sall et ses co-détenus ont été violés ».

Ensuite, elle considère que « la détention de Monsieur Khalifa Ababacar Sall entre la proclamation des résultats des élections législatives par le Conseil Constitutionnel, c’est-à-dire le 14 Août 2017 et celle de la levée de son immunité parlementaire, à savoir le 25 novembre 2017, est arbitraire ».

Enfin la Cour de justice de la CEDEAO dit que « la responsabilité de l’État du Sénégal, par le truchement de ses autorités policières et judiciaires est engagée ». Et par conséquent « condamne l’État à payer au Maire de Dakar la somme de 35.000.000f cfa au Maire de Dakar ».

Cette décision confirme, s’il en était encore besoin, la violation des droits du Député-maire de la Ville de Dakar Khalifa Sall et la politisation de ce dossier par Macky Sall et son régime. Elle confirme également une victoire nette et définitive du droit sur la forfaiture perpétrée par le régime de Macky Sall avec la complicité de certains juges. En effet, elle a été rendue conformément à la loi par une justice impartiale et par des magistrats indépendants contrairement à certains juges sénégalais fortement instrumentalisés par le pouvoir exécutif pour empêcher Khalifa Ababacar Sall d’être candidat à l’élection présidentielle de février 2019.

Par conséquent, cette décision s’impose à l’Etat du Sénégal car rendue par la juridiction de la CEDEAO à laquelle notre pays a librement adhéré. Et les traités internationaux ratifiés par le Sénégal sont au-dessus de sa Constitution, de ses lois, ses règlements et coutumes.

C’est pourquoi, les jeunesses nationales khalifistes exigent la libération immédiate et sans condition du Député – Maire Khalifa Ababacar SALL et de ses codétenus et l’annulation de la procédure judiciaire.

Donnent un ultimatum jusqu’à mardi à l’État du Sénégal pour se conformer à la décision de justice. Faute de quoi nous marcherons vers la prison de Reubeuss pour libérer le Maire de Dakar ».

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