L’ASPIT INITIE LES INVENTEURS, CRÉATEURS ET INSTITUTIONS DE RECHERCHE À UNE MEILLEURE UTILISATION DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
Pendant trois jours, et dans le but de promouvoir l’information technologique et scientifique, l’Agence Sénégalaise pour la Propriété Industrielle et l’Innovation Technologique (ASPIT) a pris l’initiative, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), de renforcer les capacités de inventeurs sénégalais, créateurs, institutions de recherche et académiques.
L’objectif de cet important atelier est de faciliter, au profit des populations, l’application du savoir et la technologie qui, dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, de la santé et de des services, peuvent être utilisés comme un instrument de lutte contre la pauvreté et de création d’emplois et de richesse.
Pour M. Makhtar DIA, le Directeur Général de l’Aspit, « renforcer les capacités techniques et technologiques des créateurs et inventeurs, des entreprises manufacturières, des organisations agricoles et des services de santé, va permettre de répondre aux enjeux sociaux et économiques. Mais ceci n’est possible qu’avec le concours de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle qui, pour des actions multiformes en faveur de l’Aspit dans le cadre des formations spécifiques, a permis au Sénégal l’accès à l’information brevets ».
En effet, explique Makhtar DIA, « celle-ci est une ressource sous-utilisée qui pourrait être mieux exploitée, notamment dans les secteurs des politiques publiques et du développement ». Comme en Zambie où la collecte des eaux de pluie est utilisée de manière efficiente au profit des populations de la même façon qu’au Népal avec la technologie de briquetage de biomasse, le Sénégal également vise à faire de l’information technologique et scientifique un outil de développement au service des populations, surtout celles rurales.
Pour M. Kifler SHENKORU, le représentant du Directeur de l’Ompi, « malgré l’investissement de milliards, le niveau de développement des pays en développement reste en l’état actuel. Il est marqué par l’absence d’éducation pour faire face aux besoins de base. Constituées essentiellement de logiciels compliqués et chers, ces données scientifiques font l’objet de transfert technologique au profit des populations et souvent, c’est dans les domaines tels que l’agriculture et l’environnement ».
Pour M. Adama Baye Racine NDIAYE, Secrétaire Général du Ministère de l’Industrie et de la PMI représentant le ministre Moustapha DIOP, « l’information scientifique est au cœur de notre vie de tous les jours. Dès lors, les séances de renforcement de capacités dans ce cadre sont une porte d’entrée dans les pays les moins avancés »
Nous vous inviyons à suivre l’allocution de M. Makhtar DIA, DG de l’Aspit lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture de cet important atelier.
Irama SANE
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