DIALOGUE NATIONAL: POUR UNE CONSTITUTIONNALISATION DU NOMBRE DE PARTIS POLITIQUES ET/OU COALITIONS EN TOUTE ÉLECTION AU SÉNÉGAL (Par El Hadj Idrissa DIAITÉ)
La date du 28 mai 2025 est devenue une date institutionnalisée pour le dialogue national au Sénégal.Apres tant d’années, depuis le Sénégal indépendant à nos jours, avec ses différents présidents, le dialogue a toujours prévalu, selon les différents contextes.De manière sincère, avec des combats démocratiques acquis de hautes luttes, nous saluons tous les acteurs de tous âges et sexes confondus.Nous laissons le soin aux toutologues, politologues, historiens et autres, de mieux nous édifier sur les différentes trajectoires historiques de ces rencontres avec leurs dénominations contextuelles.
Notre contribution sera uniquement axée sur le dialogue national du 28 mai 2025.En son temps, période des assises, nous nous sommes évertués à pareil exercice (Contribution Idrissa Diaite/journal le Soleil du 17 janvier 2008).
Demain,les thèmes ne manqueront pas et chacun y ira de sa partition, selon son consenti. Déjà, nous entendons avec respect,les femmes , les jeunes certaines corporations, porteuses de voix, ou dites privilégiées, se mettre en pôle position !!! Que diront les anciens à leurs tours, eux, bâtisseurs de la nation, des générations présentes et futures ? Que diront les sans voix ? Où en est t-on avec le bilan et évaluations des récents dialogues ? Au moment où tout le monde se soucie des termes de référence (TDR), quelle est la véritable problématique du dialogue national ?. Avec une population majoritairement analphabète, inviter le peuple à inscrire leurs contributions en ligne,les méthodes et la méthodologie doivent être repensées, pour de futures rencontres nationales.
Avec le récent vécu des élections législatives du 17 novembre 2024, d’après la DGE, il y’a eu 7 millions 371.890 inscrits, 47 listes de candidats pour un coût de 11 milliards CFA. Quel gâchis !
Tout le monde parle de rationalisation des partis, avec les grands discours et, pourtant,la solution d’intérêt général,simple et responsable est bien trouvée . C’est de limiter à 10 ,en urgence signalée le nombre de partis et ou coalitions à 10, pour toutes élections au Sénégal.Il faut Constitutionnaliser à 10, le nombre de partis politiques et ou coalitions ,pendant toutes les élections au Sénégal. Le président Senghor l’avait imposé, avec la limite à 4 courants politiques. Realpolitik,pour le présent et le futur, c’est l’unique urgence signalée face à la rationalisation des partis politiques.Celle ci mérite encore beaucoup plus de réflexions.Elle est facile à dire et difficile à faire, quand on s’inscrit dans la véritable démocratie participative. Beaucoup de jeunes et des femmes, leaders politiques avec leurs partis, risquent d’être laissés à quai, contexte oblige et actuel sénégalais.
El Hadj Idrissa DIAITÉ
Patriote.
