CRI D’ALARME ET SOULAGEMENT : LE DÉPUTÉ BARANE FOFANA INTERPELLE LE PRÉSIDENT FACE À L’URGENCE MÉDICALE DE FARBA NGOM
La libération ce jeudi de l’ancien Ministre Mansour FAYE a suscité une vague de soulagement au sein de la classe politique, un sentiment que l’Honorable Député Barane FOFANA a vivement partagé. Cependant, cette joie a été rapidement éclipsée par une vive inquiétude concernant l’état de santé critique de son collègue, l’Honorable Farba NGOM, actuellement détenu.
Dans un message public, le Député Fofana a d’abord adressé ses « Félicitations pour [la] libération » à son « Camarade Mansour », lui souhaitant le meilleur pour la suite. Mansour FAYE avait recouvré la liberté hier, bien que placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre de l’affaire de gestion des fonds Force Covid-19.
L’urgence Farba Ngom : un « risque de mort subite »
L’essentiel du plaidoyer du Député FOFANA est toutefois tourné vers le Président de la République. Il intervient suite à une « récente frayeur nocturne » au Pavillon Spécial, qui a nécessité l’évacuation en urgence de l’Honorable Farba NGOM, Maire des Agnam, vers l’Hôpital Principal.
S’appuyant sur son statut d’élu et de législateur, M. FOFANA a sommé l’État de prendre en compte les conclusions accablantes des experts médicaux.
« Après cette récente frayeur nocturne… [le Président], merci de faciliter la libération de notre frère surtout au moment où des expertises avaient eu lieu, dont celles de trois professeurs de médecine mandatés par la Justice, concluent que l’état de santé de Farba NGOM est incompatible avec une détention. » – Honorable Député Barane FOFANA.
Le député a rappelé une mention particulièrement alarmante dans un des rapports : le risque de « mort subite nocturne potentielle », illustrant la gravité extrême de la situation carcérale de l’élu.
Le Pavillon Spécial au cœur de la polémique
M. FOFANA a également pointé du doigt les conditions de détention médicale, dénonçant un « Pavillon spécial, censé accueillir les détenus malades, [qui] est lui-même malade ». Il souligne que cette structure, rattachée à l’hôpital Le Dantec en travaux, n’offre plus les garanties d’une prise en charge adéquate, obligeant les transferts d’urgence qui exposent les détenus fragiles à des risques accrus.
Cette interpellation publique met en lumière la tension croissante entre l’impératif de la justice et le droit fondamental à la santé et à la vie des détenus, particulièrement lorsque des avis médicaux mandatés par la justice elle-même préconisent la libération. L’Honorable Député Barane FOFANA, qui a signé son message par la mention « #AfriqueCentral », attend désormais une « suite favorable » de la plus haute autorité de l’État.