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AUTORITÉ NATIONALE DE BIOSÉCURITÉ : ANSOUMANA SAMBOU PREND LES RÊNES AVEC UNE VISION AMBITIEUSE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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L’Autorité nationale de Biosécurité (ANB) a officiellement installé son nouveau président du Conseil d’orientation, M. Ansoumana SAMBOU, lors d’une cérémonie tenue le 22 avril 2025 à Dakar. La cérémonie a été l’occasion pour M. SAMBOU de partager sa vision stratégique pour l’ANB, en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la biosécurité au Sénégal et de promouvoir un développement durable à travers une action collective et une sensibilisation accrue.

Un mandat placé sous le signe de la gratitude et de l’engagement

Dès le début de son allocution, M. SAMBOU a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers les plus hautes autorités de l’État pour la confiance placée en lui. Il a cité nommément le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, le Premier Ministre, Ousmane SONKO, et le Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique, Monsieur Daouda NGOM, soulignant que cette nomination représente à la fois « un défi et une opportunité » qu’il aborde « avec détermination et enthousiasme ».

M. SAMBOU a également tenu à rendre hommage à ses prédécesseurs et à ses soutiens, remerciant « le bon DIEU ALLAH SWT », ainsi que « les amis, les collègues d’école, les frères et sœurs de parti, ceux de Pikine, de Dalifort, de Sedhiou », les journalistes, ses parents et son épouse, présents à la cérémonie.

La biosécurité au cœur des enjeux de développement

Dans un monde en constante évolution, marqué par des défis croissants en matière de sécurité alimentaire et de santé publique, M. SAMBOU a insisté sur le rôle crucial de l’ANB. Il a déclaré que l’institution « joue et jouera encore un rôle crucial dans notre système de santé publique et notre environnement de manière générale, mais surtout dans l’utilisation sécurisée des biotechnologies modernes ».

Il a souligné la nécessité pour le Sénégal de s’adapter et d’anticiper les besoins croissants en matière de sécurité alimentaire et de santé publique, tant animale qu’humaine, en mettant l’accent sur le travail d’équipe, la formation continue et l’écoute active. « Il est essentiel que nous travaillions en équipe et de façon collégiale pour améliorer nos processus et renforcer nos capacités », a-t-il affirmé.

Un cadre juridique renforcé pour une gestion responsable des biotechnologies

M. SAMBOU a rappelé l’engagement de l’État du Sénégal à se conformer aux normes environnementales mondiales, depuis la ratification du Protocole de Cartagena en 2000 jusqu’à l’adoption de la loi 2022 sur la biosécurité. Cette loi, a-t-il précisé, vise à « fixer les règles de sécurité pour le développement et l’utilisation des biotechnologies modernes et des produits qui en sont issus ».

Il a souligné que cette législation ambitieuse permet au Sénégal de « se conformer à ses engagements internationaux et de tirer le maximum de profits des avantages qu’offre la biotechnologie moderne », tout en précisant les principes directeurs, en assurant un degré adéquat de protection, en définissant les procédures d’évaluation et de gestion des risques, en assurant l’information et la participation du public, en instituant les organes et mécanismes nécessaires, et en énonçant les principes et règles de responsabilité et de réparation.

M. SAMBOU a également pris soin de définir clairement les « biotechnologies modernes », telles qu’elles sont définies dans le cadre réglementaire, englobant « les applications de techniques in vitro aux acides nucléiques » et « la fusion cellulaire d’organismes n’appartenant pas à une même famille taxonomique ».

Un appel à protéger les populations face aux risques émergents

Face aux défis posés par les épidémies, les maladies chroniques, l’apparition de pathologies inconnues et les cancers inexpliqués, M. SAMBOU a lancé un appel vibrant à « protéger les populations à tout prix ». Il a rappelé que la biosécurité, telle que définie par le cadre réglementaire, englobe « l’ensemble des politiques, mesures juridiques, administratives techniques et socio-économiques mises en œuvre pour prévenir, réduire ou éliminer les risques potentiels liés à l’utilisation des biotechnologies modernes et des produits qui en sont issus, sur la diversité biologique, la santé humaine et animale, sur l’environnement et sur les activités sociales et les pratiques économiques ».

Insistant sur le caractère transversal de la biosécurité, qui « embrasse tous les segments », M. SAMBOU a annoncé son intention de mettre en place « une communication efficace pour sensibiliser, informer les populations sénégalaises sur les biotechnologies modernes », afin de faire de la biosécurité « une affaire de tous et de chacun ».

Un appel à l’action collective pour un développement durable

M. SAMBOU a profité de cette tribune pour lancer un appel à l’action collective, exhortant « les invités et tout le public présent » à devenir des « relais d’information, de sensibilisation et d’éducation auprès des populations ». Il a souligné que cette mobilisation est essentielle pour la réussite de « l’Agenda de transformation systémique du Sénégal », en particulier de son axe relatif au développement durable, dans lequel la biosécurité jouera un rôle déterminant.

Hommage au travail accompli et perspectives d’avenir

M. SAMBOU a tenu à rendre hommage au travail accompli par ses prédécesseurs, en particulier à « Monsieur Yoro DE, le Président sortant et toute l’équipe de l’autorité nationale de Biosécurité », pour le « somptueux travail abattu ». Il a également remercié « Monsieur El Hadji SALL, l’inspecteur aux affaires administratives et financières », pour sa diligence dans l’organisation de la passation de service.

Le discours inaugural du président SAMBOU a tracé une feuille de route ambitieuse pour l’ANB, plaçant la protection des populations, la promotion d’un développement durable et la communication au cœur de son action.

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