ORGANISATION ET DÉLIVRANCE DU DIPLÔME DE DOCTORAT : LA DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION ENGAGE LA RÉFLEXION

Dans sa mission d’organisation et de pilotage de la Recherche et de l’Innovation dans le territoire national du Sénégal, la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) a organisé, hier, un atelier de réflexion sur les différents textes de gouvernance de la recherche et de l’innovation. Les réflexions ont porté sur les lois d’orientation, jusqu’au diplôme de doctorat en passant par les statuts des différentes structures de recherche. Il a ainsi été question de revisiter avec tous les acteurs les différents textes et projets de textes de gouvernance de la recherche et de l’innovation pour les arrimer au référentiel des politiques publiques Sénégal 2050. Mais aussi de mettre en place un système de gouvernance harmonisé des Écoles doctorales et réviser le décret 2012-1116 du 12 octobre 2012 relatif à l’organisation et la délivrance du diplôme de doctorat pour la République du Sénégal.

Le Directeur Général la recherche et de l’Innovation, Pr Hamidou Dathe trouve que la recherche et l’innovation ont toujours été le parent pauvre de l’Enseignement supérieur. Au niveau du Mesri, poursuit – il, « on a voulu corriger cela et mener une réflexion pour que la recherche et l’innovation trouvent sa place dans ce contexte actuel. Les nouvelles autorités du pays attachent beaucoup d’importance sur la recherche. Dans la Dpg du Pm, le gouvernement a l’intention à l’horizon 2030 de ramener la part du PIB réservée à l’innovation et à la recherche à 1,5% ». « Il a également l’intention de mettre en place des pôles régionaux de l’innovation. Le Président de la République accorde aussi beaucoup d’importance à l’Intelligence artificielle au développement du numérique, le spatial… Nos autorités ont de l’ambition que notre pays se dote d’un système de recherche et d’innovation», fait savoir Pr Dathe.

Position également partagée par Pr Abdoul Aziz Diouf Directeur général de l’Enseignement supérieur qui trouve aussi que la recherche est le parent pauvre de nos environnements académiques. Et pourtant par des voies détournées, poursuit – il, « c’est grâce à elle que nos universités aux plans national et international obtiennent leur dignité. C’est pourquoi la recherche devrait occuper une place centrale dans nos activités de l’enseignement de transmission du savoir. Nos écoles doctorales traversent quelques insatisfactions par rapport au cadre normatif ».

Représentant le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Ababacar Guèye Directeur de Cabinet, trouve important de repenser notre recherche pour en faire une recherche qui sera le principal levier de croissance économique. Selon lui, « Le Mesri à travers la Direction de la Recherche et de l’Innovation a entrepris un vaste chantier de réorganisation de la recherche et de l’innovation. Les écoles doctorales en tant que structures qui organisent le diplôme de doctorat dans nos universités doivent être mieux considérées par l’architecture nationale du système de l’enseignement supérieur ».
Pour lui, « une harmonisation des pratiques dans les différentes écoles doctorales des différentes universités est plus qu’une nécessité qu’une urgence ».

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