Après Ousmane Sonko, c’est au tour de Malick Gackou d’amplifier les réactions des opposants. Pour le candidat de l’espoir, comme il se définit, « il ne faut pas aller loin, nous avons pu découvrir combien notre pays garde les stigmates des échecs du PSE, tant les disparités s’accélèrent, le chômage endémique des jeunes s’amplifie et la pauvreté gangrène la vie des ménages. Je veux juste dire que Macky nous sert de la littérature à la place d’un bilan économique correct et cohérent », analyse-t-il les 6 ans de règne du régime.
Selon l’initiateur du PASS (Programme Alternatif Souxali Sénégal), « manifestement, tous les secteurs de notre économie sont en jachère et le peuple s’interroge sur le destin. Mais comme je les connais, les sénégalais vont sévèrement sanctionner Macky Sall et son gouvernement et dès 2019 je pourrai prendre en charge les destinées de ce pays pour apporter les changements en profondeur que les sénégalais réclament », se projette le leader du Grand Parti.
Pour le patron du Grand Parti, « le président n’a, en effet, eu le temps que de s’engager sur le terrain de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Et comme son pronostic est en faillite, nous restons debout pour redresser le Sénégal. Je me réjouis donc de l’invite qu’il nous fait, celle du débat d’idées et de confrontations des programmes. Au Grand Parti, on l’a toujours attendu sur ce terrain. Je fais mieux que lui en proposant que cela soit médiatisé, ce face à face auquel je l’invite ».
Face aux journalistes, Malick Gackou conclut par dire que « le Sénégal est resté debout, fidèle à sa réputation d’un pays dont les citoyens sont plus aptes à se débarrasser d’un président qu’ils ne veulent plus, que d’en élire un en qui ils placent positivement leur espoir. Macky est donc ce Président par défaut qui a fini de mettre ce pays dans les abysses et dont j’ai la solution avec mon programme alternatif PASS ».
Moussa Sow THIAM