LE FDR DÉNONCE L’INCURIE DU POUVOIR FACE AUX INONDATIONS ET FUSTIGE UNE « VIOLATION FLAGRANTE DE LA LÉGALITÉ » À LA VILLE DE DAKAR

Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR), une coalition de partis et de mouvements de l’opposition sénégalaise, a publié un communiqué ce 21 août 2025 dénonçant ce qu’il considère comme étant une « incurie » du gouvernement face aux inondations qui ont frappé le pays. Le communiqué s’attaque également à ce qu’il qualifie de « coup de force » en cours dans la ville de Dakar, à la suite de l’annonce d’une élection municipale précipitée.

Le FDR exprime sa solidarité avec les milliers de familles sinistrées et endeuillées, soulignant la détresse de nombreuses populations qui ont perdu leurs biens et leurs maisons. Le communiqué critique vivement le gouvernement pour ses « promesses » et ses « milliards » annoncés pour lutter contre les inondations, contrastant avec la réalité du terrain où les populations se sentent « laissées à elles-mêmes ». Le Front appelle à des mesures structurelles à long terme pour prévenir la récurrence de ces drames et à une mobilisation de fonds adéquats pour venir en aide aux victimes.

Cependant, le cœur du communiqué réside dans sa critique acerbe de la situation politique de la capitale. Le FDR dénonce la convocation du Conseil municipal de Dakar pour une élection du maire le 25 août, alors même qu’une décision de la Cour Suprême concernant l’ancien maire Barthélémy DIAS est attendue le 18 septembre. Pour le FDR, cette action est un « manque navrant de respect des principes républicains » et une « violation flagrante de la légalité ».

Face à cette situation, le FDR lance un appel solennel aux conseillers municipaux de Dakar. Il les exhorte à « faire bloc » et à « opérer le bon choix » pour ne pas contribuer à « prolonger la ruineuse image de l’actuel gouvernement ». Le communiqué se termine par un avertissement clair aux élus, les sommant de ne pas élire un maire qui, selon le FDR, serait complice d’un régime « liberticide » et « incompétent », et les avertissant qu’ils en répondront « devant l’histoire ».

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