La République des Valeurs a publié un communiqué incisif ce 18 mai 2025, exprimant sa « plus vive inquiétude » face aux « révélations gravissimes » de la presse congolaise concernant la société SOCELEC, filiale de la SENELEC. Le communiqué détaille les accusations portées contre SOCELEC dans le cadre d’un contrat d’affermage avec l’État congolais, soulignant la gravité des allégations et leurs implications potentielles pour le Sénégal.
Selon le communiqué de La République des Valeurs, ces accusations, qui émanent d’une plainte déposée par le Cabinet Africa Finances and Advisory à Brazzaville, incluent des faits présumés d' »escroquerie, de corruption, de fausses déclarations financières et de détournements de fonds ». Le parti met en lumière plusieurs éléments clés de la plainte, notamment l’existence de « fonds fictifs de 300 millions de dollars », une « gestion opaque », un « train de vie luxueux aux frais d’une société n’ayant pas encore démarré ses activités », et des « transferts d’argent douteux vers le Sénégal, via des circuits financiers non réglementés ».
La République des Valeurs, par la voix de son porte-parole, Dr Samba FAYE, et de son responsable des relations presse, Papa M. CISSÉ, insiste sur la gravité de ces accusations. Le Parti dirigé par l’honorable Député Thierno Alassane SALL estime qu’elles « jettent une ombre sérieuse sur la gouvernance de notre secteur énergétique public » et « ternissent l’image du Sénégal à l’international ». Le communiqué critique également le fait que SOCELEC ait signé un contrat engageant l’État congolais « sans garanties financières claires ni transparence juridique », avec « un seul administrateur congolais impliqué », soulevant des questions quant aux pratiques de gestion au sein de la SENELEC et de ses filiales.
En conséquence, La République des Valeurs formule trois demandes claires et énergiques :
« Exige du gouvernement sénégalais la plus grande transparence sur ce dossier ».
« Demande l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur la gestion de SOCELEC, y compris les responsabilités de la Direction générale de la SENELEC ».
« Invite l’Assemblée nationale à se saisir de ce dossier par la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire ».
Le parti de l’ancien ministre de l’energie conclut son communiqué en rappelant que le secteur énergétique est un « pilier stratégique » pour le développement du Sénégal, et que « toute dérive dans sa gestion, surtout à l’international », compromet non seulement les intérêts économiques du pays, mais aussi sa crédibilité sur le continent. La République des Valeurs réaffirme son engagement à « se battre pour un Sénégal exemplaire », où les institutions publiques rendent des comptes et où les ressources nationales sont gérées dans l’intérêt exclusif du peuple.