🔴VIDÉO–HÔPITAL LE DANTEC : LE COLLECTIF « AAR SUNU HÔPITAL » SONDE LE NOUVEAU RÉGIME SUR LES 126 MILLIARDS DU FONSIS ET ALERTE SUR LA « CATASTROPHE SANITAIRE »

Le Collectif pour la Défense et la Sauvegarde de l’Hôpital Aristide Le Dantec (Aar Sunu Hôpital) a tenu une conférence de presse explosive aujourd’hui, marquant une nouvelle étape dans son combat pour la préservation du foncier hospitalier et l’accélération des travaux de reconstruction. Coordonné par Elhadji Abdoulaye DIONE, le Collectif met directement en cause le FONSIS (Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques) et interpelle le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et le Premier Ministre Ousmane SONKO sur la transparence du projet.

Le Mystère des 126 Milliards du FONSIS

Au cœur de l’inquiétude du Collectif se trouve la proposition faite par le FONSIS au Premier Ministre, selon laquelle les 3 hectares restants de l’hôpital pourraient générer 126 milliards de FCFA « sans cession » du terrain.

« Nous voulons être informés, édifiés, pour comprendre comment le Fonsis compte générer 126 milliards FCFA sans une cession des terres de l’hôpital, » a déclaré Elhadji Abdoulaye DIONE.

Fort de la nouvelle loi sur le droit d’accès à l’information, votée le 26 août 2025, le Collectif a adressé une correspondance au Directeur Général du FONSIS dès le 8 septembre 2025. Or, à ce jour, aucune réponse n’a été reçue, ce que la loi considère comme une décision de rejet.

Le Coordonnateur Dione, ancien prisonnier politique du régime précédent pour son engagement sur cette même affaire, a rappelé la bataille victorieuse du Collectif pour l’annulation de la vente initiale des 3 hectares sous le Président Macky Sall, dénonçant une « violation flagrante de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au domaine national. »

Le Collectif met ainsi le nouveau régime « Jub Jubbal Jubbanti » (Gouverner juste et bien) au pied du mur, exigeant la transparence promise pour la préservation intégrale du foncier hospitalier au bénéfice de la santé publique.

La Souffrance des Malades : Une « Catastrophe Sanitaire »

L’autre volet crucial de l’intervention concernait le sort des patients, en particulier les « gros malades » du cancer et de l’insuffisance rénale, suite à la fermeture brutale du Dantec.

« Depuis la fermeture catastrophique de l’hôpital Aristide Le Dantec, nous devons nous poser cette question : combien de malades sont morts ? Faute de prise en charge médicale, des centaines voire des milliers, » a martelé M. Dione, peignant un tableau sombre de la situation actuelle.

Cancer et Dialyse : Des Périples Incessants

Les patients atteints d’insuffisance rénale, redéployés au « hangar de l’aéroport, » continuent de faire face à l’insécurité et à l’inaccessibilité de leur lieu de traitement.

Les cancéreux dépendent de l’Hôpital Dalal Jam, où la machine de radiothérapie est incertaine. En cas de panne, ces patients sont contraints de se rabattre sur l’Hôpital Cheikh Ahmadou Bamba de Touba, occasionnant des dépenses financières insurmontables pour la majorité.

Le Coordonnateur a souligné que le ralentissement des travaux de reconstruction, constaté lors d’une visite de chantier, est une urgence vitale. Il appelle à une ouverture partielle et urgente du service de Cancérologie du Dantec, d’autant que le radiothérapie et le scanner seraient « toujours disponibles sur place. »

Appel à la Société Civile et Avertissement aux Autorités

En conclusion, le Collectif a lancé un appel vibrant à toutes les organisations de la société civile, aux activistes et aux associations de patients pour une mobilisation générale.

« Si nous n’avons aucune réaction des autorités, » a prévenu Elhadji Abdoulaye DIONE, « nous comptons déployer notre plan d’action en suivant la même approche que nous avions adoptée contre le Fonsis du Président Macky SALL. »

Il a également exhorté le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale à veiller à la formation continue du personnel, « un impératif pour garantir des soins de qualité. »

L’affaire du foncier du Dantec, relancée sous le signe de la transparence par le nouveau régime, se retrouve au cœur d’un bras de fer entre le gouvernement et une société civile déterminée à sanctuariser les terres de l’hôpital et à accélérer la fin d’un véritable « crime sanitaire et social. »

Retrouvez la déclaration du Coordonnateur Elhadji Abdoulaye DIONE sur la vidéo ci-dessous.

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