🔴VIDÉO–ÉCONOMIE VERTE : LA FONDATION TONY ELUMELU, LA GIZ ET L’UE S’UNISSENT POUR FINANCER LES FEMMES ENTREPRENEURES EN AFRIQUE 

Lancement du programme IYBA-WE4A à Dakar : 5 000 dollars de capital d’amorçage et un accompagnement de haut niveau pour les entreprises vertes dirigées par des femmes au Sénégal et dans sept autres pays.

L’autonomisation économique des femmes et la transition écologique ont reçu aujourd’hui une impulsion majeure. La Fondation Tony Elumelu (TEF), en partenariat avec l’Union Européenne (UE) et la Coopération technique allemande (GIZ), a officiellement lancé ce mardi à l’hôtel Noom de Dakar l’appel à candidatures 2025-2026 du programme IYBA-WE4A (Investing in Young Businesses in Africa – Women Entrepreneurs for Africa).

Cette initiative offre 5 000 dollars de capital d’amorçage, une formation, du mentorat et un accès aux réseaux aux femmes porteuses d’une idée d’entreprise verte ou dirigeant une jeune pousse de moins de cinq ans.

L’atelier de lancement a réuni des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial sénégalais pour créer un espace de réflexion et de collaboration. L’objectif est clair : briser les barrières financières et sociales qui freinent le potentiel des femmes dans les secteurs d’avenir.

Plus qu’un financement, un écosystème

« Ce qui manque aux jeunes entrepreneurs, surtout aux femmes, c’est l’argent pour démarrer », a souligné M. Julien Stephane KOUASSI, Directeur Général de UBA Sénégal et représentant de la Fondation Tony Elumelu. Il a insisté sur le fait que ce programme ne se limite pas à « des vœux pieux ».

« Nous accompagnons avec 5 000 dollars, gratuitement », a-t-il précisé. Le programme est accessible même à celles qui n’ont « qu’un rêve, une idée ». L’ambition est de transformer ces idées en entreprises viables qui protègent l’environnement, créent des emplois et font reculer le chômage.

Cette initiative s’attaque à un double défi : le manque d’accès au financement et les barrières socioculturelles. « Au Sénégal, les femmes sont plutôt vouées à être au foyer », a rappelé Mme Fatou NDIAYE, conseillère technique à la GIZ. « Ce projet a pour ambition de briser ces barrières-là et de laisser éclore le potentiel économique de ces femmes. »

Une approche structurée en quatre volets

Le projet IYBA-WE4A, financé par le ministère fédéral allemand (BMZ) et co-financé par l’UE, est conçu comme un parcours complet.

Mme NDIAYE a détaillé les quatre composantes stratégiques :

Le démarrage : Géré par la Fondation Tony Elumelu, incluant l’octroi du capital d’amorçage de 5 000 $.

Le renforcement : Piloté par la GIZ, pour accélérer la croissance des entreprises via des formations pratiques en leadership et gestion.

L’accès au financement : Une composante visant à faciliter le « glissement » des entreprises matures vers des sources de financement plus importantes.

Le réseautage : La création d’un réseau solide pour l’échange entre pairs.

Appel à toutes les porteuses d’idées vertes

L’appel à candidatures est officiellement ouvert et cible un large éventail de secteurs. Les « modèles d’entreprises vertes » (agriculture durable, énergies renouvelables, économie bleue, écotourisme, gestion des déchets) sont éligibles, tout comme les projets de « verdissement » dans des secteurs traditionnels comme le transport, la logistique ou la construction.

« Il n’y a pas de nombre spécifique », a confirmé Mme Ndiaye concernant les places disponibles. « Toutes les femmes sénégalaises sur l’ensemble du territoire peuvent postuler si elles ont plus de 18 ans. »

Les candidatures sont ouvertes du 6 octobre 2025 au 25 janvier 2026. Une chance unique pour les femmes de huit pays africains de devenir les leaders de la croissance durable de demain.

Retrouvez les différentes réactions sur la vidéo ci-dessous.

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