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🔮VIDÉO–LES FEMMES, ACTRICES DE LA PAIX AU SÉNÉGAL : LA RÉSOLUTION 1325 AU CƒUR DES DÉBATS

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À l’occasion du 25Ăšme anniversaire de la RĂ©solution 1325 du Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations-Unies, une table ronde a rĂ©uni des acteurs clĂ©s de la sociĂ©tĂ© sĂ©nĂ©galaise pour Ă©valuer le chemin parcouru et les dĂ©fis Ă  venir. PrĂ©sidĂ©e par M. Mountaga BA, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la Famille et des SolidaritĂ©s, l’Ă©vĂ©nement a marquĂ© la volontĂ© du SĂ©nĂ©gal d’accĂ©lĂ©rer l’agenda « Femmes, Paix et SĂ©curité ».

DĂšs l’ouverture, M. BA a posĂ© le cadre de l’Ă©vĂ©nement : « C’est pour moi, un honneur et un rĂ©el plaisir de prĂ©sider au nom de Madame Maimouna DIEYE, Ministre de la Famille et des SolidaritĂ©s empĂȘchĂ©e, la Table ronde sur : « les Femmes, la Paix et la SĂ©curitĂ©, 25 ans aprĂšs l’adoption de la RĂ©solution 1325 du Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations-Unies » ». Il a soulignĂ© que cet engagement est au cƓur de la vision prĂ©sidentielle, rappelant que « l’amĂ©lioration de la participation des femmes Ă  tous les niveaux de dĂ©veloppement y compris le domaine de la paix et de la sĂ©curitĂ© occupe une place importante dans le PROJET de sociĂ©tĂ© de son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE ».

M. BA a Ă©galement rappelĂ© l’importance historique de la RĂ©solution 1325 : « Pour la premiĂšre fois, [elle a reconnu] le rĂŽle crucial des femmes dans la prĂ©vention des conflits, la consolidation de la paix, et la reconstruction post-conflit ». Il a ajoutĂ© que cette rĂ©solution a ouvert « une Ăšre nouvelle… oĂč les femmes ne sont plus seulement vues comme des victimes des conflits, mais aussi et surtout, comme des actrices incontournables de la paix et de la stabilitĂ© ».

Le SĂ©nĂ©gal a prĂ©sentĂ© un bilan de ses avancĂ©es, notamment un accroissement de la reprĂ©sentation fĂ©minine dans les forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© et la dĂ©signation de commandantes de contingents. Cependant, M. BA a admis que « notre pays est loin d’atteindre le pourcentage des 15% des femmes FDS telle que prĂ©vu par la StratĂ©gie des Nations Unies ».

Mme Astou Diouf GUÈYE, Directrice de l’ÉquitĂ© et de l’ÉgalitĂ© de Genre, a complĂ©tĂ© cette analyse en insistant sur la portĂ©e universelle du sujet. « Ce que l’on peut en retenir, c’est qu’aujourd’hui, la question de la paix est dans tous les dĂ©bats, dans toutes les instances de discussion », a-t-elle affirmĂ©. Elle a Ă©galement mis en lumiĂšre un dĂ©fi majeur : la sous-reprĂ©sentation des femmes dans les instances de nĂ©gociation de la paix. « Nous avons remarquĂ© que les Femmes y sont faiblement reprĂ©sentĂ©es », a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Selon elle, le vĂ©ritable enjeu rĂ©side dans l’adoption de la rĂ©solution au niveau local. « Moi, je pense que ce n’est pas une difficultĂ© de mise en Ɠuvre, mais peut-ĂȘtre un problĂšme d’appropriation », a-t-elle dĂ©clarĂ©, expliquant qu’il arrive que « les gens mettent en Ɠuvre des actions qui s’arriment avec la 1325 sans s’en rendre compte ». Pour y remĂ©dier, elle a lancĂ© un appel : « C’est le moment, plus que jamais, d’accĂ©lĂ©rer cette vulgarisation, de l’intensifier les actions, pour qu’elles soient mieux connues ». Elle a poursuivi en insistant que cette faible appropriation est l’une des principales lacunes.

La Directrice de l’ÉquitĂ© et de l’ÉgalitĂ© de Genre a aussi mis en exergue le rĂŽle que joue le SĂ©nĂ©gal pour la paix au niveau rĂ©gional.

« Le SĂ©nĂ©gal, de par sa situation gĂ©ostratĂ©gique, a toujours eu un rĂŽle important et prĂ©pondĂ©rant dans la sous-rĂ©gion », a-t-elle affirmĂ©. Elle a Ă©galement ajoutĂ© que face aux menaces qui planent sur l’Afrique de l’Ouest, notamment « le terrorisme et l’extrĂ©misme violent », le pays est en premiĂšre ligne pour les prĂ©venir.

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