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🔴VIDÉO–LES ASSISES NATIONALES SUR L’ÉCONOMIE INFORMELLE DRESSENT LE BILAN DE 10 ANS DE LUTTE POUR LA FORMALISATION

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Du 1er au 2 octobre 2025, la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) a organisé des journées d’étude intitulées « Assises nationales sur l’économie informelle » à son siège de Keur Madia. Cet événement majeur a coïncidé avec la célébration du dixième anniversaire de la Recommandation 204 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui prône la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.

Au cœur de cette initiative, Mme Annie DIOUF, secrétaire confédérale chargée du département de l’économie informelle pour la formalisation au sein de la CNTS, a souligné l’importance de ce rassemblement. « L’objet qui nous réunit aujourd’hui, c’est dans le cadre de la célébration des 10 années de la recommandation 204, » a-t-elle déclaré. Ces journées d’étude ont servi de plateforme pour évaluer les progrès réalisés, partager les bonnes pratiques et définir une feuille de route pour l’avenir de la formalisation du secteur informel au Sénégal.

Pendant une décennie, la CNTS et ses partenaires, notamment les syndicats de base et les organisations faitières, se sont battus pour la mise en œuvre de cette recommandation. L’objectif de ces assises était donc de permettre à chaque partie prenante de présenter ses acquis et les défis rencontrés. « Nous voulons partager nos acquis, partager nos bonnes pratiques, définir aussi nos perspectives pour l’avenir, » a expliqué Madame DIOUF.

Un des constats partagés est que la formalisation est un « long processus ». Bien que des organisations aient été accompagnées pour obtenir des documents officiels, Annie DIOUF a insisté sur le fait que « la formalisation, ça c’est le tout début d’un processus ». Les participants ont ainsi eu l’occasion de dresser un bilan de la dernière décennie afin de mieux cerner les étapes futures.

Au-delà de l’évaluation, ces assises ont été un appel à l’action. La CNTS a profité de cette occasion pour solliciter un accompagnement plus soutenu de la part des autorités décisionnaires. « Nous demandons aux autorités qui nous encadrent, surtout aux secrétaires généraux de nos centrales syndicales, de nous accompagner vers les autorités décideurs pour qu’on puisse aussi leur parler parce qu’on a besoin de la mise en œuvre pratique de cette recommandation 204, » a plaidé la secrétaire confédérale.

Ces journées d’étude ont donc été un moment charnière pour les acteurs de l’économie informelle au Sénégal, leur permettant de faire le point sur une décennie d’efforts et de tracer des perspectives d’avenir, avec l’espoir d’un engagement renforcé des pouvoirs publics pour une transition réussie vers l’économie formelle.

Retrouvez la déclaration de Mme Annie DIOUF sur la vidéo ci-dessous.

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