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🔴VIDÉO–COHÉSION SOCIALE ET RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE : LA TARIKHA KHADRIYA DU SÉNÉGAL FAIT ENTENDRE SA VOIX

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Sous l’égide de l’association Daara Nimzatt Diadia et Saad wa Salam, la communauté de la Tarikha Khadriya (Qadiriyya) a tenu sa première Journée de prières et de réflexions. Cet événement, initié par Cheikh Kamaye DRAMÉ, talibé de Chérif Adramé AIDARA, s’est imposé comme une tribune majeure pour rappeler la contribution spirituelle, sociale et économique des Khadres au Sénégal.

La journée, dont la première édition a vocation à être pérennisée, s’est déroulée sous le patronage de Chérif Adramé AIDARA, président d’honneur de l’association, et a servi de plateforme de discussion autour de trois axes fondamentaux pour le développement du pays : la Cohésion sociale, l’Employabilité des jeunes et l’Éducation.

La Qadiriyya, un pilier de la cohésion nationale

En s’adressant à la presse, Cheikh Kamaye DRAMÉ a tenu à mettre en lumière l’héritage historique de la Tarikha en matière de paix sociale. Prenant l’exemple de Cheikhna Cheikh Saadbou, il a souligné l’alliance historique et l’union familiale nouées avec la communauté Lébou de Dakar, insistant sur le fait que la présence Khadre fut l’une des premières dans la capitale.

« Aujourd’hui, ce que nous voulons, c’est démontrer combien la communauté Khadre a apporté dans la cohésion sociale au Sénégal et dans le monde », a déclaré Cheikh Kamaye DRAMÉ, entouré de ses collaborateurs, notamment Cheikh Manaou, Cheikh Badara et Cheikh Baragnaye.

Un rôle économique souvent sous-estimé

L’un des messages les plus forts de cette rencontre a concerné la participation des Khadres à l’économie nationale. Contredisant l’idée reçue selon laquelle les Khadres seraient absents du domaine entrepreneurial, M. DRAMÉ a martelé : « Les Khadres, aujourd’hui, sont dans tous les domaines économiques de ce pays. »

Il a qualifié la communauté de « résiliente » et a mis en avant le poids économique de leurs activités, citant en exemple le pèlerinage annuel à Nimzatt qui, à lui seul, brasse « plus de 5 milliards [de francs CFA] » en dépenses intérieures (transports, achats, etc.). Ce flux financier, majoritairement autogéré et réalisé « sans appui venant de l’État », a été l’occasion pour les responsables de dénoncer le manque de soutien étatique à leur égard.

Éducation, Culture et Jeunesse au cœur des débats

Au-delà de la spiritualité, la journée de réflexions a mis l’accent sur des enjeux contemporains. L’employabilité des jeunes et l’éducation ont fait l’objet de discussions approfondies, considérées comme essentielles pour assurer la relève et le développement durable de la société.

En soirée, l’aspect culturel a été honoré par des performances de chanteurs khadres. L’association a également annoncé son intention d’établir un partenariat avec la SODAV (Société Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins) afin de mieux structurer et soutenir les activités de ses artistes.

En conclusion de cette première édition réussie, les organisateurs ont réaffirmé leur détermination à faire de cet événement un rendez-vous annuel incontournable, visant à mobiliser l’ensemble des Khadres du Sénégal et de la diaspora autour d’une double ambition : la puissance spirituelle au service de l’unité nationale et de l’économie sociale.

Retrouvez la déclaration de Cheikh Kamaye DRAMÉ sur la vidéo ci-dessous.

 

 

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