đŽDIRECTâ »LE DERNIER TAMBOUR » : UN FILM-HOMMAGE AU CAPITAINE IBRAHIM TRAORĂ, PRESSENTI POUR EN ĂTRE LE PARRAINÂ
Une dĂ©lĂ©gation du GIE GIMA a prĂ©sentĂ© le projet Ă l’ambassadeur du Burkina Faso Ă Dakar, proposant au PrĂ©sident burkinabĂš de parrainer le film, voire d’en incarner le rĂŽle principal.
Le leadership du PrĂ©sident de la transition burkinabĂš, le Capitaine Ibrahim TRAORĂ, pourrait bientĂŽt ĂȘtre immortalisĂ© sur grand Ă©cran. Une dĂ©lĂ©gation du GIE pour l’IntĂ©gration des MarchĂ©s Africains (GIMA) a Ă©tĂ© reçue ce mercredi Ă l’ambassade du Burkina Faso Ă Dakar par S.E. SaĂŻdou MAĂGA. L’objet de la visite : prĂ©senter le scĂ©nario d’un film panafricaniste, « Le Dernier Tambour », conçu comme un « vibrant hommage » Ă l’action du dirigeant burkinabĂš.
La rencontre, qui s’est tenue dans les locaux de l’ambassade Ă Ouakam, a vu la participation d’Ibrahima LOUM, prĂ©sident du GIMA, et d’Elhadji Bassirou NDIAYE, prĂ©sident d’honneur.
Une allusion au combat pour la souveraineté
Le scĂ©nario de « Le Dernier Tambour » dĂ©peint un contexte africain Ă un tournant, menacĂ© par les tensions gĂ©opolitiques et le pillage de ses richesses. L’intrigue suit « IBA », un jeune soldat patriote qui, tĂ©moin des injustices d’un rĂ©gime corrompu soutenu par des « partenaires occidentaux », dĂ©cide de « trahir le silence » pour mener une « vĂ©ritable rĂ©volution populaire ».
Plus qu’une simple fiction, le GIMA a clairement indiquĂ© que ce scĂ©nario est une allusion directe au combat menĂ© par le Capitaine Ibrahim TRAORĂ. Le projet vise Ă servir de « tĂ©moignage » Ă son leadership.
C’est dans cet esprit que la dĂ©lĂ©gation a officiellement demandĂ© Ă ce que le PrĂ©sident burkinabĂš accepte d’ĂȘtre le parrain de ce long-mĂ©trage.
De parrain Ă acteur principal ?
Allant au bout de sa dĂ©marche d’hommage, le GIMA a Ă©galement formulĂ© une proposition plus audacieuse : que le Capitaine TraorĂ© incarne lui-mĂȘme le rĂŽle principal d’IBA.
Pour Ibrahima LOUM, prĂ©sident du GIMA, ce choix est une Ă©vidence. « Nous comptons beaucoup sur son Excellence le Capitaine Ibrahima TRAORĂ, qui est notre choix de cĆur », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Pour cette Ă©crasante majoritĂ© de la jeunesse africaine, c’est lui qui reprĂ©sente le dernier espoir pour porter la voix de l’Afrique […] c’est lui qui incarne aujourd’hui incontestablement ce type de leader sur qui nous pouvons compter pour rĂ©aliser le rĂȘve longtemps caressĂ© des Ătats Unis d’Afrique. »
Un symbole « trÚs fort » pour Ouagadougou
L’Ambassadeur SaĂŻdou MAĂGA a saluĂ© une initiative « impressionnante ». « Comment ne pas ĂȘtre heureux et fier de savoir que nos frĂšres africains […] suivent de prĂšs ce qui se passe au Burkina Faso, » a-t-il rĂ©agi, affirmant que ce combat « n’est pas un combat pour le Burkina Faso tout seul, c’est un combat pour toute la jeunesse africaine ».
ConsidĂ©rant le symbole du « Dernier Tambour » comme « trĂšs fort », l’ambassadeur s’est engagĂ© Ă transmettre le scĂ©nario et les propositions « à qui de droit ». Il s’est montrĂ© confiant quant Ă la rĂ©ception du projet au plus haut niveau : « Nous n’avons aucun doute que l’adhĂ©sion au niveau des plus hautes autoritĂ©s de notre pays sera acquise. »
La dĂ©lĂ©gation du GIMA attend dĂ©sormais avec « impatience » la rĂ©ponse des autoritĂ©s burkinabĂš Ă cette main tendue, qui vise Ă transformer une lutte politique contemporaine en une Ćuvre cinĂ©matographique panafricaine.
